Correction cas pratique n°1
Résumé des faits
La société Google dont le siège social est en Californie, n’a pas fait suite à la demande de Michel survenue en avril 2020 de suppression de ses données à caractère personnel. Michel semble vivre en France et être ressortissant européen.
De plus, Michel souhaitant adhérer à un programme de fidélité dans un magasin, n’a pas su identifier l’exploitation qui sera faite des informations personnelles qui lui ont été demandées lors de son adhésion à ce programme.
Problème de droit
Dès lors, il s’agira en l’espèce de répondre à la question suivante : Les données de Michel ont-elles été protégées conformément aux dispositions prévues par le RGPD entré en application en mai 2018 ?
Nous verrons dans un premier temps que Google est tenu de supprimer les données personnelles de Michel (I), puis dans un second temps que RGPD est applicable aux programmes de fidélités (II)
RGPD texte adopté en 2016. Date d’entrée en vigueur du RGPD par les entreprises le 25 mai 2018.
En l’espèce :
Par conséquent, Google n’a pas respecté le RGPD.
Chapitre 8 du RGPD sur les voies de recours
En l’espèce, il ne semble pas y avoir de préjudice pour Michel, cependant il peut tout à fait réaliser une réclamation auprès de l’autorité de contrôle : La CNIL. Le recours juridictionnel ne semble pas opportun pour Michel dans la mesure où il n’a subi aucun préjudice à date.
Champ d’application large du RGPD. En effet, le RGPD s’applique aux programmes de fidélité dans la mesure où il concerne « le traitement de données à caractère personnel, automatisé en tout ou partie, ainsi que le traitement non automatisé de données à caractère personnel contenues ou appelées à figurer dans un fichier ».
En l’espèce, Michel n’a trouvé aucune information sur ce qu’il sera fait de ses données après avoir complété le formulaire.
Par conséquent, le magasin à l’obligation de répondre aux interrogations de Michel.
En somme, ni Google, ni le magasin dans lequel s’est rendu Michel n’a respecté le RGPD.